Assurant une étonnante promiscuité intergénérationnelle, le Coconut Music Festival aura su toucher les nouveaux arrivants, pas besoin de se travestir il y a de la place pour tout le monde…
Allant des artistes émergents, en passant par des grands noms à la notoriété assise, tout le monde se mélangeait et c'était fort et ce, dans un étonnant format à taille humaine.
En plus d’avoir pu danser librement et dans de bonnes conditions, la culture d’une fête mixte, safe et inclusive était à l’honneur dans les bras d’une imposante structure historique.
Pas d'oppression, que du kiff !
C’est entre les producteurs de Cognac, les nombreux danseurs endiablés sur divers shows et sets à la pointe d’une inclusivité, également générationnelle, que les organisateurs ont proposé un moment complètement atypique.
Le festival a ouvert ses portes dans une bonne mixture entre l’ambiance de village et une programmation visant la crème de la scène urbaine française et internationale.
À taille humaine et plein de chaleur, l'événement a attaqué franchement, notamment avec l’énergie tranchante du passage de DI Meh, qui a mis le feu et laissé quelques égratignés lors du pogo final de bushido massaï; laissant ensuite place à le Juiice et sa team, pour finir sur la reine de la scène actuelle du kuduro: Pongo, qui nous a tous achevés.
© Louise Levallois | © Jo Rabassa
Bien sûr, les grands noms tels que Bonnie Banane ou Yseult auront su ravir les fans du coin sur des passages puissants.
Le lendemain, la dégustation d’huîtres et de mets locaux sur la place du marché a justement appuyé sur la mise en valeur des activités de la petite ville, efficace pour remettre tout le monde sur pied… Suivie d’une croisière ensoleillée par l'éclectisme de la fine sélection mélomane des deux DJ d’Ola radio…
L’énergie tropicale débordante de Quinzequinze et le baile funk entremêlés aux rythmes shatta de Banga auront clos cette session magnifique qu’on espère retrouver l’an prochain…
On retiendra donc un cocktail délicieux entre savoir-faire locaux, divers univers musicaux entre les egotrips novateurs, les passages aux rythmiques faya puissamment ancrés dans le sol et des sonorités bien plus aériennes.
Le tout dans une ambiance familiale sans barrières d'âges ou de vibe, c’était beau !
Découvrir les artistes émergents :
Louise Levallois | 12/10/2021
コメント