Dans les coulisses de l'Initial Festival

C’est la rentrée, il faut tristement reprendre le chemin du boulot... Mais ce n’est pas pour autant que le chapitre festival et open air de l'année s’achève, au contraire !

Pour sa troisième édition sur ce prochain weekend du 6 au 7 septembre, l’Initial Festival se tiendra au Parc des expositions de Bordeaux et vous ouvrira ses portes pour vous faire (re)découvrir sa scène électro !

Apparu il y a 3 ans comme « le plus grand festival électro de Bordeaux », il fait désormais partie des rendez-vous incontournables de l’été. Nous avons eu l’occasion de discuter avec Luc Faure, membre de Fever, structure organisatrice de l’Initial Festival. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est que Fever est à l’origine de nombreuses expériences culturelles, parmi lesquelles les concerts Candlelight.

Comment l’idée de l’Initial a-t-elle vu le jour ?

« En 2021, on avait déjà composé un format d'événements autour des musiques électroniques qui s'appelait Paris 360. Le but était de programmer des DJ un petit peu en vogue sur un lieu avec une vue à 360°. La première édition a eu lieu sur le toit de l’arc de la Défense.

Ça a bien marché et ensuite, on a décidé de l'exporter dans d'autres villes ! Donc on a exporté ça à Bruxelles, on a exporté ça à Milan, à Manchester, à Londres, Madrid, Barcelone aussi et forts d’un petit peu de ce succès on s'est dit : "ok, on sait qu'il y a un attrait assez particulier pour la musique électronique notamment en France." Donc on s'est lancé un petit peu le défi de créer un festival de musique électronique en partant de zéro. »

Et comment le choix s’est-il fixé sur Bordeaux ?

« On a regardé un petit peu la programmation de tout ce qu’il se passe dans l'été sur les festivals électro en France et on avait sélectionné plusieurs villes. On a surtout remarqué qu'à Bordeaux, il y avait d'un côté un attrait pour la musique électronique, mais aussi d'un autre côté, qu'il y avait déjà des événements sur la musique électronique, mais pas quelque chose de l'envergure de ce qu'on avait en tête. »

En effet, la belle endormie peut se targuer d’une solide scène électro depuis quelques années déjà. Nombre d’associations et collectifs locaux y animent la vie culturelle de la ville tout au long de l’année. Des collectifs avec lesquels l’Initial collabore volontiers :

« On collabore beaucoup avec les acteurs locaux. La Mairie, la Métropole, ce genre de choses, mais également, pour tout ce qui est scénographie, pour les équipes qui bossent sur place et les différents partenaires qu'on a sur le festival, on travaille essentiellement avec une équipe locale. Et on a aussi voulu appliquer ça à la programmation, c'est-à-dire qu'on va avoir des artistes internationaux, des artistes nationaux, et également des artistes locaux. Le but c'est aussi de donner de la visibilité aux artistes locaux afin qu'ils puissent se produire sur des scènes, on va dire, un peu plus importantes que celles qu’ils ont l'habitude de faire. Et puis, pour les festivaliers, il y a forcément beaucoup de Bordelais qui viennent et qui apprécient aussi le fait de voir des artistes locaux, qu'ils peuvent suivre un peu le reste de l'année comme sur ce genre d'événements. »