Le Festival International des Arts de Bordeaux Métropôle fait son retour du 1er au 16 octobre! Ce rendez-vous artistique immanquable propose cette année plus d’une vingtaine de propositions autour de la thématique des “nouvelles géographies”. La Garonne et ses rives, urbanisées ou plus naturelles, seront particulièrement mises à l’honneur.
Au cours de cette quinzaine, le festival pluridisciplinaire investira de nombreuses communes de la métropole et déploiera ces formes artistiques dans des cadres uniques. Feather compte bien vous aider à arpenter sereinement le territoire bordelais en quête de performances artistiques. Mais l’on vous prévient, cette copieuse programmation risque tout de même d’user vos souliers !
Un week-end d’ouverture en grande pompe
Le happening surprise de Theo Jansen sur le miroir d’eau, la veille du lancement du festival, a donné le ton des quinze jours à venir. L’artiste néerlandais a laissé l’une de ses créatures s’animer au gré des quelques rafales balayant les quais, ce vendredi matin.
Cette Strandbeest (“créature de plage”), plus habituée aux plages de La Haye qu’au bitume bordelais, a offert aux passants un spectacle aussi bien technique qu’esthétique. La machine s’est soudainement mise à marcher, ses rouages s’actionnant ingénieusement sous l’effet du vent. Évoluant entre les façades blanches de la Bourse et la Garonne, l’étrange bête de plastique a enchanté le trajet quotidien de quelques grappes de bordelais, rendant plus sensible cet espace minéral.
Cet étonnant spécimen sera visible avec nombre de ses congénères à l'exposition Strandbeests, The New Generation dans le jardin de l’Hôtel de ville et à l’aile Bonheur du Musée des Beaux-Arts les trois prochains mois.
Ce premier week-end sera aussi le théâtre d’une performance XXL à la Bastide. Des centaines de danseurs seront réunis dimanche 2 octobre pour enflammer l’allée de Ser. Proposée par Agnès Pelletier et la compagnie Volubilis, cette cinquième édition de la performance Panique Olympique sera suivie, à partir de 17h30, d’un DJ set endiablé animé par Piccolo Disco Mobile qui animera ce Faboum d’ouverture.
De la pierre bordelaise aux cartons de supermarché
Parce que le FAB entend se faire une place de choix dans l’espace public, le week-end du 8 octobre donnera lieu à une autre réalisation monumentale, celle d’Olivier Grossetête. L’artiste plasticien, habitué de ce genre de performances, mettra à l’honneur le pont de pierre en organisant la construction participative d’une réplique en carton de l’édifice nouvellement bicentenaire. Le festival vous attend pour cette aventure sociale et artistique, pendant grandeur nature du jeu de petites briques danois.
Rencontres du troisième type
Sur la rive droite de Bordeaux, à Bassens et Lormont, partez à la rencontre de vénérables et troublantes créatures! La compagnie “LE PHUN” parsèmera la rive droite de son peuple de “Pheuillus”, sculptures composites aux traits humains, plastiques et végétales. Ces êtres paisibles, fragiles en apparence, s’inviteront dans le décor quotidien des habitants de la rive droite du 1er au 16 octobre.
Si vous ne vous risquez jamais à fouler la rive droite (grave erreur…), Agnès Pelletier et la compagnie Volubilis proposeront sur la place Pey Berland, du mercredi 5 au samedi 8 octobre Habiter n’est pas dormir, véritable colocation à ciel ouvert dans laquelle vous retrouverez le quotidien “extraordinairement ordinaire” des habitants de cette maison. Un spectacle sera donné chaque jour à 19h.
Bien sûr, un si court article ne saurait résumer la programmation du FAB ! Nous vous invitons donc à consulter le programme du FAB, disponible partout dans la métropole et en ligne sur le site du festival.
PS: A noter dans son agenda l’IMMANQUABLE soirée de clôture le 16 octobre à la Fabrique Pola, animée par le “Détachement international de Muerto Coco”, le 16 octobre. Une soirée qui promet de clôturer le festival comme il se doit.
Etienne Villette ⎮ 30.09.2022
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