Après un concert d’ouverture dans le cadre de Marciac Grands Evènements avec Sting, le festival Jazz in Marciac 2019 était lancé.
Ce vendredi 26 Juillet Gregory Porter rendait hommage à Nat King Cole, légende du jazz qui a pris une place importante dans la vie du chanteur depuis son enfance.
Pour notre plus grand plaisir, le parrain du festival Wynton Marsalis rejoue des morceaux de Charlie Parker et Dizzy Gillespie et invite pour l’occasion Veronica Swift au chant qui vient ponctuer le répertoire.
En première partie du très célèbre Georges Benson, un trio de choc de jeunes toulousains, entraîné par Amaury Faye, nous présente une performance live digne des plus grands !
Chucho Valdès invite Kenny Garett et la violoniste Yilian Canizares, déjà invitée par Roberto Fonseca lors de la précédente édition, qui nous enchante rapidement avec son violon.
En plein jazz cubain endiablé que Chucho Valdès nous délivre, la fin du concert qui semble lui avoir échappé, se finit par un boeuf fougueux de ses musiciens portés par le public.
Plus intimiste, à l’Astrada, Pulcinella, musiciens de Toulouse, nous emportent entre niveau technique et humour pour nous présenter leur dernier album, "CA", un mélange de genres préparé en partie en résidence dans ce lieu, et qui nous fait redécouvrir leur musique à chaque écoute !
Pour le dernier concert de juillet, soirée Jazz Manouche avec The Rosenberg Family, digne successeur de Django Reinhardt, dont le plus jeune frère, à la voix de crooner, ajoute une dimension différente aux idées préconçues sur ce style musical !
S'en suivent Thomas Dutronc et les Esprits Manouches qui, dans un esprit festif, invitent le public à venir danser sur scène.
Vient ensuite Jamie Cullum, dont l’énergie communicative entraîna directement les gens à danser et reprendre ses morceaux en coeur. Puis, entrainé par sa propre musique, il en profite pour reprendre pour notre plus grand plaisir, le fameux New York de Sinatra en tapant le rythme sur son piano.
La plus belle surprise de ce festival, le duo Nicolas Gardel à la trompette et Remi Panossian au piano, qui joueront en novembre à Bordeaux, et nous ont offert un moment de complicité et d’émotion. Le plus beau concert de ce festival selon nous, une belle découverte !
Nous retrouvons alors Angélique Kidjo, très grande artiste du Bénin, qui porte le chapiteau avec son chant et ses danses dans cet hommage à Célia Cruz, grande dame de la salsa !
Manu DiBango, la suit pour la seconde partie, avec un mélange de genres orientés African Jazz qui ravit nos oreilles !
Le festival continue et ne cesse de nous surprendre. Christian Scott est dans son élément à Marciac avec sa trompette atypique, il n’a pas hésité à inviter des percussionnistes rencontrés quelques heures plus tôt sur scène. Un concert surprenant !
Puis, Avisaï Cohen, contrebassiste, s'installe et vient jouer en trio dans un cadre plus intimiste.
On danse ensuite avec Samy Thiebault, à l'énergie débordante et au mélange de jazz et musique caribéenne qui donne le sourire. Suivi par une formation de Fidel Fourneyron au trombone, habitué de Marciac, qui a fait le pari de mêler le jazz actuel aux musiques afro-cubaine, encore une belle découverte !
Comme à chaque fois, Eric Bibb, bluesman communiquant sa joie et sa passion à travers sa musique nous enchante toujours autant. En recherche constante dans son style musical, il marie les styles musicaux à merveille tout en restant dans son répertoire.
Et .. Cécile Mclorin Salvant, quelle magnifique voix !
Un répertoire très orienté années 50, en duo avec son pianiste pour un moment de profonde réflexion sur la musique.
Pour clôturer cette saison de concerts sous le chapiteau de Marciac, se met en place une première partie improvisée entre Olivier Temime and the Volunteered Slaved, puisque pour des raisons médicales Keite Young ne pourra assurer le concert mais Kelyn Crapp, guitariste de soul et blues, sera tout de même présent pour assurer le show.
Enfin, pour terminer ce superbe festival en beauté, place au fameux concert des Jacksons, pour une ambiance nostalgique en mode revival des années Motown avec des visus orientés années 70 pour faire danser petits et grands !
Astrid Van Der Waren | 20/08/2019
©Astrid Van Der Waren
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