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Salut C'est Cool

Dernière mise à jour : 10 mars 2018

Après une saison d'été  surchargé de festivals, Salut c'est cool s'arrêtait dans notre capitale girondine le 1er octobre.

Si le nom du groupe connote une certaine émission de variétés radiophonique des années 1960 ou bien le cliché d'un vieux sitcom de AB productions de 1989, il est tout autre. Salut c'est cool, c'est 4 musiciens de Paris qui manient avec perfection et délicatesse la dérision sous un fond sonore d'éléctro-punk. Feather a pu les interviewer, et c'est seulement pour vous.


Feather : Pourquoi ce nom " Salut c'est cool" ? Comment s'est monté le projet ?

SCC : Nous étions une bande de potes, nous faisions pas mal de soirées et pendant celles-ci, nous aimions tester des choses au niveau musique mais aussi nous filmer. Au départ, c'était plus un trip entres amis, composer des sons, se filmer s et en regardant les images, nous trouvions cela assez marrant. Pour le nom, c'est un peu ce qui nous correspond: une bande de copains sans prise de tête qui fait de la musique pour se faire plaisir et faire plaisir aux autres. Et ça, nous trouvons ça plutôt chouette, enfin plutôt " cool".


C'est quoi votre style de musique ?

SCC : Nous n'avons pas forcément de style de musique même si sur le net, les journalistes disent que nous pratiquons de l'électro-punk. C'est un mélange de techno avec de grosses basses et de Cyber troubadour pour nous. Enfin, c'est complexe à définir. Quand nous composons, nous ne pensons pas à cela, à quoi va ressembler notre style. Ce qui compte, c'est la finalité. Mais d'une manière générale, notre musique se rapproche de la techno variété.

Il y a un style de techno en Hollande qui a émergé dans les années 90 que nous aimons beaucoup et qui peut être nous ressemble assez: la Gabber musique. C'est un mélange de Techno Hardcore et de House.


Vous êtes souvent associé au mauvais goût et au kitch, est ce que vous revendiquez cela ?

SCC : Non, pas du tout. Nous avons notre propre vision de l'esthétique. Au final, les normes esthétiques suivent la mode actuelle. Ce n'est pas parce-que ce n'est pas l'air du temps que cela devient laid ou kitch. Alors, nous pouvons dire peut être que nous ne sommes pas dans l'air du temps pour la société. 


Vous avez été un des groupes les plus programmé durant les festivals d'été. Quels sont vos meilleurs souvenirs ?Le meilleur festival pour vous ?

SCC : En toute sincérité, tous. C'était un été génial. Nous gardons énormement de bons souvenirs. L'accueil sur les festivals, les concerts étaient vraiment superbes. Le public bougeait bien. Le Garorock était sans doute un des meilleurs . Il y avait un monde de dingue et quand les basses résonnaient, nous avions l'impression que la plaine allait s'écrouler sous le poids des spectateurs. 


C'est un rêve de signer chez Barclay ? Cela va changer quoi pour vous ? 

SCC : Ce n'est pas forcément un rêve car ce n'était pas un objectif au départ. Nous faisons de la musique pour nous faire plaisir et pour faire plaisir aux gens. C'est un loisir pour nous. Cela ne change rien. Barclay a été très honnête avec nous, ils sont venu nous chercher pour l'originalité de notre musique et de nos personnages pas pour nous faire devenir des stars. Nous allons continuer à faire notre musique, à poster des vidéos sur notre chaîne Youtube personnel et à être proche de notre public. Notre style ne changera pas, notre façon de voir les choses non plus. Ils sont juste là pour notre communication notamment via un partenariat avec Vevo. C'est vrai que depuis que nous avons signé chez eux, les gens nous connaissent un peu plus  mais notre page Facebook est toujours aussi amateur (rire).


Comment se passe la réalisation des clips?

SCC : En gros, nous n'avons pas forcément de scénario. C'est souvent durant les  soirées que nous délirons sur certaines choses. Nous mettons de la musique, nous nous filmons, nous trouvons cela marrant et nous nous disons " mais c'est trop cool ça pour illustrer cette chanson". Alors, le lendemain, nous prenons notre caméra et nous nous filmons. 

Pour Salam Aleykoum, c'était Louis qui délirait sur un ordinateur et une vieille image de fond d'écran de Windows 95, nous avons trouvé cela assez drôle alors le lendemain, nous avons fait un truc plus propre. Pour Comprendre, cela a été fait avec une caméra peu sophistiquée dans la maison de James. Bref, la réalisation des clips n'a rien de pro, nous ne nous prenons pas la tête. Comme notre musique au final.


Quelles sont vos futurs projets ?

Scc : Actuellement, nous organisons des soirées, nous sommes un peu des programmateurs. Ce sont des événements avec des concerts et des expositions que nous organisons pour le moment que sur Paris mais nous voulons faire cela aussi dans plusieurs autres villes. Nous avons aussi un festival bientôt qui se déroule à Limoux et nous sommes entrain de réaliser notre dernier clip : Je suis entrain de rêver.

Nous voulons continuer à nous éclater et  à prendre du plaisir durant nos concerts. 



Bien que le groupe commence à être connu dans l'hexagone mais aussi en Belgique et au Canada, ces 4 mecs restent les pieds sur terre. Salut c'est cool, c'est seulement 4 étudiants en art qui aiment composer, se filmer, faire plaisir aux autres et envoyer des basses. Et si vous n'avez pas encore trouvé la recette pour une purée parfaite, que vous êtes frustrés de ne pas jouer au foot au travail et que vous trouvez que la techno est une musique répétitive, ils vous serons d'une grande aide.


Nicolas Jolfre I 08/2016

© Frame Pictures

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