The Pirouettes à Bordeaux : rencontre avec les Bonnie&Clyde de l’électro pop française

The Pirouettes, c’est d’abord une histoire d’amour.

Après s’être rencontrés au lycée, Victoria (qui deviendra Vickie Chérie) succombe aux charmes de Léonard (qui deviendra Leo Bear Creek) lorsque ce dernier lui écrit une chanson. De ce duo électrique naîtra une musique singulière, teintée de l’esprit des 80’s, qui s’affine et évolue depuis plus de six années aujourd’hui. Monopolis, leur deuxième album, est sorti à l’automne dernier.

Le 14 Décembre, avant que le groupe n’enflamme le Rocher de Palmer pour clôturer leur tournée, on a rencontré Vickie Chérie et Leo Bear Creek !

The Pirouettes - © Fiona Torre : Stylisme Manon Boyer Mazal

Dernier concert à Bordeaux ce 14 Décembre, c’est comment le Sud Ouest pour The Pirouette ?

Vickie Chérie : C’est grand le Sud Ouest (rires) ! Moi je suis née à Pau et on a joué 3 fois à Bordeaux je crois.

Leo Bear Creek : Oui, on a joué deux fois au Chicho, un petit bar, ensuite on avait fait l’Iboat, c’était un super concert… Et là, le Rocher de Palmer !

C’est la fin de la tournée… Quelques mots sur tous ces concerts?

Leo Bear Creek : C’était trop bien hier à Toulouse donc on a hâte d’être à ce soir, j’espère que les gens seront aussi chauds qu’hier.

The Pirouettes avant leur concert à Bordeaux

On lisait auparavant que vous n’étiez pas trop à l’aise sur scène… Et maintenant ?

Vickie Chérie : Au début c’était un peu stressant, on était que deux… Du coup c’était un peu la loose des fois mais maintenant on kiffe ! On est quatre sur scène donc c’est différent, on a une plus grosse scéno et tout ça donc c’est plus un spectacle en entier !

Leo Bear Creek : Oui on kiffe vraiment pour le coup.

En parlant de scénographie, (Vickie) tu étudies toujours les arts ?

Vickie Chérie : J’étais étudiante aux Arts Décos et je fais de la vidéo et de la photo mais la musique reste quand même la plus grosse partie de mon activité.

Comment ça se passe la compo au sein de The Pirouettes ?

Leo Bear Creek : Alors en général on part d’une instru, soit qu’on compose nous-même sur ordinateur, soit qu’on nous a envoyé, parce que là sur le dernier album, Monopolis, il y a pas mal d’instrus qu’on a pas faites puisqu’on a collaboré avec d’autres artistes…

Mais c’est toujours l’instru en premier et ensuite on pose les voix : d’abord une mélodie de voix, en yogurt quoi, sans les paroles, et le texte arrive en dernier.

Vickie Chérie et Leo Bear Creek forment le duo The Pirouettes - © Facebook The Pirouettes

Comment se passent ces collaborations ?

Leo Bear Creek : ça se passe très bien. On a collaboré avec Vaati par exemple, qui a composé des morceaux sur l’album et qui nous accompagne sur scène ce soir.

Pour vous, quel est le sens de la musique de The Pirouettes ?

Vickie Chérie : On veut faire passer de l’émotion à travers notre musique, on a envie que les gens soient émus en s’identifiant dans les paroles ou en étant touchés par les textes et les mélodies… Des émotions de toutes sortes… De la tristesse, de la joie, selon les chansons.

C’est le but en fait je crois, de pouvoir s’exprimer en faisant de la musique.

Le plus beau moment de la tournée?

Leo Bear Creek : Le plus beau moment ce serait L’Olympia à Paris parce que c’était quand même différent : c’est vraiment la plus grosse salle qu’on ait fait sur la dernière tournée. Et aussi parce que c’est un peu mythique ! Les gens étaient à fond, c’était vraiment une belle date. Après, c’est pas forcément celle qu’on a préféré, il y en a eu d’autres au final qui étaient bien. Je pense à Rennes, c’était très chaud parce qu’il y avait beaucoup d’adolescentes.. en… en folie quoi (rires) mais bon ça c’était cool, j’ai bien aimé.